Adopter un chaton, notre parcours

D'aussi loin que je m'en souvienne, mon mari a toujours adoré les chats, moi, un peu moins. Peut-être plus les chiens mais loin de là l'idée d'en avoir un. Puis, les années ont passé et nous avons eu nos enfants qui eux aussi, sont fans de chats. Mais là encore, nous freinions des 4 fers pour ne pas en avoir un! Mais pourquoi? Et pourquoi avons-nous changé d'avis?

En fait, nous ne voulions pas d'animaux de compagnie pour la simple et bonne raison que nous voyageons relativement beaucoup quand même et que lors de nos absences, il faut pouvoir s'en occuper. Mais dernièrement, l'envie de toute la famille c'est fait de plus en plus sentir et cet été, nous avons profité d'un bar à chat en Thaïlande qui a fini de nous convaincre.
Les soucis de garde sont toujours là mais avec la démocratisation des concepts de garde s'est moins problématique. Disons que si personne de notre entourage peut le prendre, nous le donnerons en garde. Ça a un coût, c'est sur mais tant pis, on prend la responsabilité.

Le choix du chat

Alors pour ma part, un chat oui mais pas n'importe lequel. Déjà, pour moi, le problème du chat, c'est que c'est trop indépendant. Je voulais pouvoir m'en occuper et avoir des câlins, vous voyez. Et puis, je n'avais pas du tout envie d'un chat de gouttière dont je ne savais pas le parcours et qui aurait pu être (trop) autonome ou agressif. Avec les enfants, ce n'était pas le but.

Pour tout vous avouer, je suis depuis longtemps Valériane du blog Valou modeuze et c'est elle qui m'a donné envie d'un chat et surtout, d'un sacré de Birmanie. Oui mais voilà, c'est un poil long et je ne voulais pas en retrouver partout non plus. Du coup, j'ai fait des recherches sur internet sur des races de chat cool, affectueux et d'intérieur et je suis tombée sur le British Shorthair.

Ça tombait bien parce qu'après notre passage au bar à chats, mon mari a adoré cette race. J'ai donc commencé à chercher des élevages en Île de France.

Le choix de l'achat

J'en vois venir certaines avec leurs gros sabots alors j'anticipe: la question de la SPA ou des refuges n'a jamais été une option pour nous. Ça peut en choquer certaines mais chacun ses choix. Comme je vous le disais plus haut, je voulais avoir un chat dont je savais la provenance et le parcours. Avec mes enfants, ça n'aurait pas du tout collé avec un chat distant ou méfiant et encore moins agressif. Ils en auraient eu peur.

Par contre, il n'était pas question non plus d'aller dans une animalerie. Je ne vais pas dénigrer ce genre d'endroits, j'y connais rien mais j'avais envie de privilégier un éleveur. Cette option nous a permis de choisir notre chat dès sa naissance et de suivre sa progression pendant tout son sevrage. L'éleveur est là pour répondre à vos questions et vous pouvez être sur que le baby sera sevré correctement.

Pour choisir l'élevage, j'ai fouillé sur internet et regarder toutes les recommandations et leurs sites internet et page instagram. J'ai aussi choisi un élevage qui avait une portée dont les chatons seraient disponible à l'adoption en décembre car nous avions fait le choix de garder la surprise comme cadeau de Noël.

Si cela peut vous intéressez, je suis passée par la chatterie Les chatons de Gigi à Choisy le Roi. Elle est très bien, c'est une petite chatterie et elle est très disponible. Elle nous a envoyé des photos et vidéos toutes les semaines pour patienter. Ça a été long parce que nous l'avons vu 15 jours après sa naissance soit début octobre et l'avons pris à la maison que mi décembre. Il fallait tenir AHAH.

Notre nouveau bébé

Le 14 décembre dernier, nous avons donc accueilli Pixel (bah oui c'est l'année des P), un petit British Shorthair de 12 semaines. Il fait la joie de toute la famille.

Cette article a été bien long et c'est pour ça que je vous en ferai un autre pour vous dire comment nous avons préparé son arrivée et vous parlez de son caractère. En attendant, voici quelques photos de notre boule de poil:

Alors dites-moi, vous avez des animaux?